Je veux vous parler aujourd’hui d’une femme extraordinaire qui a fait un très long détour avant de se donner le droit de se connecter à son véritable potentiel et d’oser briller.

Une enfant pétillante

https://souffledevie.ca/?p=3799&preview=trueDès son plus jeune âge, Madeleine a démontré des capacités intellectuelles qui dépassaient son environnement. Elle savait analyser ce qu’elle observait, remettre les choses en question avec un esprit visionnaire. Cette situation n’était pas sans déranger ses proches, tout particulièrement sa mère qui n’avait pas eu la chance de recevoir une éducation.

Briller ou ne pas briller!

La petite Madeleine se rendait bien compte que lorsqu’elle brillait, lorsqu’elle laissait éclater ses compréhensions et interrogations, on lui signifiait de se calmer voire de camoufler cette capacité. Étant intelligente, la petite Madeleine se rendait parfaitement compte qu’il y avait dans la famille des personnes dont on parlait avec une émotion qui laissait penser qu’au moins une femme parmi ses ancêtres avait brillé et même dominé.

Cependant, une enfant, si indépendante d’esprit soit-elle, ne peut pas réussir seule, elle a besoin de son environnement familial. Alors Madeleine apprit à se conformer au modèle que l’on attendait d’elle.

Elle a même appris à veiller à ne pas mieux réussir que sa sœur, car le prix à payer était élevé : alors que ses professeurs la faisaient monter de classe afin qu’elle ait quelque chose de vivifiant pour nourrir son esprit, si Madeleine brillait trop, sa mère la faisait redescendre dans une classe inférieure. Dure punition et claire interdiction ! Donc Madeleine a appris à cacher sa vivacité d’esprit. Elle en venait même à avoir honte des prix qu’elle recevait.

Enfin un espace ou se développer…. mais non, déception!

Un domaine n’était pas menacé, celui de la musique. Et pour poursuivre son apprentissage du piano, pendant la courte période de sa scolarité la jeune Madeleine a pu revivre ! On l’avait envoyé au pensionnat où elle a trouvé de quoi nourrir sa pensée et sa soif de réfléchir. Le problème est, qu’enthousiasmée par ce droit à penser qu’elle avait enfin, elle a aussi laissé libre cours à son esprit critique et c’est ce qui l’a perdue. Elle n’avait pas réalisé qu’un couvent n’est pas l’endroit le plus réceptif aux idées innovantes. Là encore, alors que Madeleine excellait, réussissait, on l’a retiré de ce milieu stimulant pour la ramener à un niveau plus commun.

Alors forcément, la perception de la vie de Madeleine a été façonnée par ce contexte. Elle a très profondément intégré le fait qu’il était préférable pour elle de ne pas briller ni de montrer ses capacités intellectuelles, de ne surtout pas s’élever au-dessus des autres.

Le droit de penser et s’épanouir perçu comme une simple trêve.

Ce n’est qu’une fois cette empreinte de vie bien marquée en elle que Madeleine a accédé à l’université. Enfin un milieu où elle se sentait vraiment à sa place, stimulée, accueillie et encouragée dans ses capacités, dans un environnement empli de personnes décidées, focalisées sur une vision à long terme et des enjeux de fond, des personnes intellectuellement stimulantes. Elle fait de brillantes études de philosophie, vécues comme une trêve dans sa vie, car il est alors trop tard pour qu’elle change sa perception de la vie, du moins sans un cheminement approfondi. Madeleine s’imprègne donc de cette période bénie d’études autant qu’elle peut. Ha, la jouissance des échanges, l’enrichissement des lectures et de tous les apprentissages, surtout la confrontation des pensées désamorcées de toute menace dans ce milieu de penseurs comme elle. Heureuse période qui lui a permis d’amasser de l’énergie pour poursuivre sa route.

Entrer dans le moule pour le bien de ses enfants.

Puis elle est revenue à sa vie d’avant, le sentiment que la fête était terminée, pour entrer dans une nouvelle période de sa vie, celle de la fondation d’un couple et d’une famille. Brillante comme toujours, mais sans le montrer, elle a bien compris qu’un environnement convivial contribuera mieux au bien de ses enfants que celui si stimulant de la grande ville. Habituée à se sacrifier pour le bien des autres Madeleine n’a bien entendu pas hésité à le faire pour le bien de ses enfants. Elle a choisi de revenir vivre dans sa région d’origine, plus éloignée, dans un milieu de vie saine et campagnarde et plus particulièrement, dans une microsociété marquée par l’industrie dominante de la région qui a attiré des personnes très efficaces et pragmatiques.

S’effacer dans la « normalité »… mais en restant d’une énergie intense!

https://souffledevie.ca/?p=3799&preview=trueNotez bien l’enjeu : Madeleine revient dans sa perception qu’elle doit correspondre à ce qu’on attend d’elle. Donc elle fait tout son possible pour se fondre dans le milieu afin d’arriver à l’intégration sociale qu’elle juge utile pour ses enfants. Si ce n’est qu’elle confond s’intégrer et disparaître dans la conformité au milieu.

D’accord, le mot disparaître est un peu fort, car Madeleine, vaillante et passionnée ne se contentera pas d’une petite vie de femme au foyer ! Alors elle va plus loin pour servir le milieu, s’impliquant à divers niveaux culturels et même politiques. Ces deux milieux lui procurent à nouveau un environnement composé de personnes décidées et une stimulation intellectuelle. Avec toute sa vigueur et sa détermination de pensée, elle met tout en place pour éliminer les obstacles à la réalisation de ses projets. Elle a contribué à l’évolution de sa municipalité, mais au prix de quels efforts ? Elle nageait à contre-courant de sa véritable personnalité, fonçant mais en s’efforçant d’oublier le principal de ses forces. Et comme toujours quand on n’est pas fidèle à soi-même, le tout combiné à son attitude résolue, des malaises sont nés dans son implication, et la reconnaissance n’était pas souvent au rendez-vous.

Elle a ainsi passé plus de vingt ans de sa vie à déployer des efforts immenses, cherchant à obtenir des résultats pratiques plutôt intellectuels d’après les critères valorisés par la microsociété dans laquelle elle vit. Pourtant elle y allait vraiment de tout son cœur ! De la bonne volonté, ça oui elle en avait. Malgré tout, quand on avance à contre-courant de ce que l’on est, il est rare que le courant passe bien avec les autres. Ce n’est vraiment pas faute d’efforts et par manque d’implications vaillantes et acharnées mises au service d’une amélioration de sa municipalité. Seulement Madeleine faisait ses efforts en fonction de ce qu’elle pensait qu’on attendait d’elle et non pas en fonction de ce qu’elle est.

Perte de sens!

Puis graduellement, ses enfants ont grandi, ils ont développé leurs propres talents, ont poursuivi leur propre évolution. Parallèlement, le vent a tourné lorsque Madeleine a perdu des élections pour le conseil municipal. C’est une période de remise en question, de perte de repères, d’autant que son emploi prend fin et qu’elle ne veut surtout pas de l’étiquette « à la retraite » ! Elle a commencé à ressentir plus fortement la fatigue et la souffrance de ses immenses efforts. Madeleine a alors recommencé à réfléchir.

Ne pas briller, mais observer!

Grande observatrice de la condition humaine, visionnaire, elle fait de nombreux constats autour d’elle. Elle a regardé et analysé la société qui l’entoure et même au niveau de l’histoire ! Ainsi elle crée des liens et tissé une vision globale réunissant les événements. De plus, elle est allée puiser très loin dans le passé de sa région et de sa famille. Elle a découvert des modèles dans sa famille venant expliquer que sa personnalité ne sortait pas de nulle part. Madeleine a pris le temps de prendre du recul et d’analyser, de vérifier des faits, de croiser des informations et d’apprendre à se découvrir elle-même.

Madeleine s’est aussi fait l’immense cadeau de consulter pour comprendre ce qu’elle vivait. Elle a alors commencé à se demander réellement qui elle était et pourquoi elle agissait de cette manière, entraînant des malaises qu’elle ne comprenait pas et qui ne correspondaient pas à ses valeurs. Elle a alors entrepris un long voyage à l’intérieur d’elle-même, à l’intérieur de sa vie et de sa destinée.

La coquille commence à s’ouvrir

Petit à petit, Madeleine a pris conscience des barrières qu’elle avait tranquillement laissé se mettre en place dans sa vie. Elle a réalisé qu’elle avait fini par complètement croire au rôle qu’elle avait adopté, pensant ne pas briller par manque de capacité à le faire, se donnant comme leitmotiv de concentrer tous ses efforts à « fonctionner comme tout le monde », à être pratico-pratique, à se fondre dans le groupe en évitant à tout prix le risque de passer pour une « pelleteuse de nuages ! ». Mais elle étouffait dans ce rôle dont elle avait oublié d’enlever le masque après la représentation.

S’épanouir ou permettre le bonheur des autres?

De plus, ce glissement dans un rôle de composition avait été si intimement lié au bien de ses enfants que Madeleine en était venu à avoir le sentiment qu’il n’était pas possible qu’elle réussisse et brille sans nuire à leur réussite individuelle. Comme si les conditions de son propre bonheur étaient incompatibles avec le bonheur de ses enfants. Elle doit donc assimiler que ses enfants pouvaient parfaitement réussir sans que son propre succès leur nuise de quelque façon que ce soit. Cette dernière phrase peut sembler bien banale, mais en tant que professionnel de l’accompagnement psychologique je peux vous garantir que sortir de ce genre de vision de la vie qui est cristallisée depuis l’enfance équivaut à escalader une montagne haute et abrupte. Son cheminement implique également de faire la paix intérieure avec sa mère malgré les impacts passés sur son bonheur à elle.

Enfin le droit de penser…. mais seule!

Dans son cheminement vers la compréhension, Madeleine a découvert, ou plutôt redécouvert qu’un trait important de sa nature profonde était d’être une penseuse. Elle met alors des mots sur les sentiments de vide et de solitude de se sentir loin du cercle de discussion, loin de l’université. Elle souffre de ne pas se sentir vraiment à sa place dans son environnement… puis comprend qu’elle n’y est pas à sa place parce qu’elle n’y est pas elle-même!

L’écriture, une voie pour briller… non sans craintes!

https://souffledevie.ca/?p=3799&preview=trueParallèlement, Madeleine a découvert des éléments historiques pas ou peu connus qui demeurent d’une actualité renversante. Et là, un désir profond de partager sa compréhension, un désir d’écrire a osé pointer le bout du nez. À partir de ce jour, elle a commencé à alterner entre des périodes marquées par les retrouvailles avec l’exaltation de reconnaître sa vraie personnalité, ses vraies forces, son désir d’être légitimement penseuse… et la crainte de briller, qui vient réveiller la peur profondément ancrée depuis l’enfance.

Madeleine a le courage de commencer à écrire, non sans difficultés contre elle-même, contre ses démons intérieurs, c’est-à-dire cette façon de percevoir la vie incrustée depuis si longtemps. Écrire, et surtout bien écrire à la hauteur de ce qu’elle pouvait le faire, c’était oser affronter le tabou, l’interdit. Constamment elle revenait au sentiment qu’elle ne faisait que pelleter des nuages, que c’était un idéal irréaliste, trop original… qu’elle ferait mieux de faire comme tout le monde.

Des résultats à la hauteur de son intelligence

Courageuse depuis toujours, dès son enfance Madeleine a affronté ses démons et elle a continué à écrire, ce qui est un grand bien, car le roman historique qui est sorti de sa plume est empreint d’une intelligente observation de l’agir humain tout en donnant une vision remarquable des enjeux politiques et humains. Elle partage, au profit de tous, sa compréhension des interactions complexes d’un système social avec une pertinence globale qui permet de dépasser le cas historique.

Un premier roman ! Pour Madeleine le fait de l’écrire était déjà en soi une victoire, elle ne songeait même pas à la mise en vente ou à peine, ne ciblant que les habitants de sa municipalité, concernés par les aspects historiques couverts. Mais l’ouvrage de Madeleine a dépassé de beaucoup la municipalité de son auteur ! Ce roman historique porte à la fois un regard sur le vécu psychologique de son héroïne (ou l’on reconnaît le long chemin parcouru par son auteur) et en même temps sur les enjeux à long terme des décisions politiques et l’impact considérable des secrets entretenus. Ce livre parle des enjeux de notre société autant que de celle de l’époque de son personnage principal. Tour de force qui n’était possible que de la part d’une femme dotée d’un grand esprit d’analyse globalisante, visionnaire autant qu’organisée, penseuse en même temps que critique, passionnée par sa recherche de vérité.

Enfin la reconnaissance !

À peine deux semaine après la parution de son livre, Madeleine était au Salon du livre de Montréal et c’était déjà son deuxième salon… puis et elle prépare son voyage outre-Atlantique pour poursuivre la diffusion de son message en Europe. Et surtout, elle rayonne ! Le succès de son livre n’est rien à côté de sa véritable intégration sociale. Car au travers de cette progression, Madeleine prend conscience que les tensions qu’elle vivait dans ses implications découlaient de l’écart entre le rôle qu’elle jouait et ses véritables forces. Lorsqu’une personne réaligne sa personnalité et son agir, elle constate des répercussions positives et inattendues sur son entourage.

Madeleine a réalisé qui elle était et se découvre maintenant faisant pleinement partie de la communauté qui est réellement la sienne : celle des penseurs et des écrivains, mais également celle de sa municipalité et de ses origines. Ses différents niveaux d’appartenances sont réconciliés en elle. Ce changement est tangible et perçu autour d’elle. Elle reçoit de la reconnaissance tant pour son livre, considéré comme un moment culturel fort de sa municipalité, que pour ses implications passées. Ses enfants prennent conscience de tout ce qu’elle leur a donné et sont fiers de la voir avancer. Écrire est maintenant beaucoup plus facile pour elle et une suite est attendue. Madeleine se sent fière et elle commence tout juste à assimiler son droit à cette réussite.

Ho sa lutte n’est pas fini. Intégrer la réalité de son potentiel demandera du temps, mais maintenant elle sait qu’il est réel et qu’elle a une place tel qu’elle est!

Des explications sur ce profil de personnalité

Point de vue MBTI sur la personnalité de Madeleine

Un profil très rare…

Au-delà de la présentation biographique et quasi initiatique du cheminement de Madeleine, son histoire permet aussi d’illustrer un profil de personnalité atypique et riche.

En tant que professionnelle qui œuvre à la fois en psychothérapie et en réorientation de carrière, j’aide souvent les gens à mieux comprendre leur véritable personnalité, leurs forces et leurs enjeux. Pour ce faire, un des principaux outils auquel je me réfère est la typologie de Jung tel qu’intégré dans l’inventaire de personnalité Myers-Briggs (MBTI). Cette typologie comporte 16 profils de personnalité d’où découlent de nombreuses implications utiles pour le milieu du travail, les interactions sociales, le leadership, etc.

Dans le cas de Madeleine, on se trouve dans une étude fascinante car elle illustre le profil le plus rare qui soit répertorié parmi les femmes. Moins de 2% de la population hériterait de ce type de personnalité. Une des répercussions est que les personnes qui le vivent sont perçues comme originales, atypiques, entêtées, non conformistes et par le fait même… dérangeantes ! Il en ressort qu’il faut une grande force de caractère pour assumer cette personnalité sans se laisser assimiler et éteindre par la société. Fait qui est magnifiquement illustré dans l’histoire de Madeleine autant que dans celle de son héroïne Rosalie.

Qu’est-il donc ce profil ?

Globalement, on le décrit  comme un profil de personnalité rationnelle qui sont « organisatrice », « analyste » ou « scientifique ». Les lettres qui le désignent dans le Myers-Briggs sont INTJ. Ce profil décrit des personnes « autonomes, non conformistes et décidées », des personnes qui « ont confiance en leur vision des possibilités d’avenir malgré une opposition universelle ». Des personnes qui fonctionnent bien dans « des environnements où l’on retrouve des individus décidés, intellectuellement stimulants qui se focalisent sur l’implantation de visions à long terme. » Parmi les caractéristiques de cette typologie, on retrouve des éléments comme: « Esprit analytique, Autonome, Résolu, Volontaire, Esprit globalisant, Indépendant, Organisé, Original, Réservé, Axé sur les méthodes, Esprit théorique, Visionnaire ».

On reconnaît bien Madeleine n’est-ce pas? On comprend donc qu’elle avait un double enjeu : celui de s’affranchir d’un interdit de briller datant de son enfance et celui d’assumer un profil de personnalité hors-norme dans notre société, surtout pour une femme. Le profil le plus rare !

L’interprétation de cette typologie peut aller encore plus loin et il devient vraiment stupéfiant de voir apparaître les principaux écueils que Madeleine a rencontrés dans sa vie avant d’arriver à assumer sa personnalité sans sa beauté.

Dans leurs rapports explicatifs pour les organisations, développés par Sandra Krebs Hirsh et Jean M. Kummerow, il est indiqué, en parlant des personnes ayant les profils INTJ, « qu’ils travaillent à éliminer les obstacles sur le chemin menant à la réalisation des objectifs. » et « ils agissent avec vigueur et détermination dans le domaine des idées. » Ce fut le cas de Madeleine pour faire avancer des dossiers de sa municipalité, tant sur le plan culturel que politique. C’était également le cas d’une jeune fille au couvent dans un milieu réticent à tout changement. Car les résistances que Madeleine a rencontrées depuis son enfance et bien au-delà, sont les résistances d’une société face à un modèle qui sort du moule préconisé, mais aussi une des conséquences d’une typologie mal intégrée, car le même rapport indique aussi qu’un des pièges possibles est « Ils pourront paraître si inflexibles que les autres craindront de s’approcher d’eux ou de les contrarier. », on voit bien les malaises que Madeleine observait sans comprendre leurs causes. Malaises qui ont disparu une fois sa personnalité bien assumée.

Un profil de visionnaire

D’autres aspects découlent de ce profil: « Ils incitent tout le monde à comprendre le système de façon globale avec ses interactions complexes en particulier. », « Un style de fonctionnement cérébral, à l’esprit théorique, focalisé initialement sur la situation dans son ensemble. » On voit bien les belles forces d’analyse mises au service des lecteurs dans son premier livre ! En écrivant, Madeleine a trouvé sa voie : comment inciter les gens à la suivre dans sa compréhension sans les heurter dans leurs interactions. En osant devenir écrivaine, Madeleine a su se choisir tout en permettant le plein déploiement du véritable potentiel de sa personnalité, une personnalité rare dont il serait bien dommage de ne pas profiter dans toute sa splendeur.

Cette opportunité de se redécouvrir pour trouver une façon de vivre sa force personnelle de manière optimale et harmonieuse malgré – ou plutôt en complément avec – les différences, est sans aucun doute l’un des principaux bénéfices d’une démarche de connaissance de soi.

https://souffledevie.ca/suis-je-un-zebre/

Et des zébrures avec ça!

Principales caractéristiques des zèbres

Principales caractéristiques des zèbres

Un autre point de vue qui éclaire encore plus profondément….

Maintenant il y a un autre aspect, méconnu (surtout au Québec), mais pourtant très pertinent qui ressort du profil de personnalité de Madeleine et c’est en lien avec la rareté de son profil, et en corrélation avec son profil MBTI d’ailleurs…

Des personnes ayant un grand potentiel, une compréhension large et rapide, mais vivant un certain décalage social accompagné d’une grande sensibilité…. Ce sont des caractéristiques qui nous mettent sur la piste d’une autre réalité: celle d’une potentiel qui dénote de la normal, d’une intelligence atypique…  et plus simplement: les zèbres!

Laissez-moi un peu vous présenter les zèbres. Des personnes dont les cerveau tourne très vite, mais en partant dans de nombreuses directions à la fois, qui font des déductions à la Sherlock Holmes, mais en même temps vivent des insuccès répétés, ressentent avec une intensité extrême et en même temps ne décode pas toujours le contexte social…. Les zèbres sont des êtres dynamiques, stimulés, différents des autres tout en sachant se camoufler dans la savane et indomptables!

C’est un profil que l’on retrouve chez des personnes qui recoupent trois dimensions: 1- des aptitudes fortes dans au moins un domaine; 2- une grande créativité dans leur façon de faire les choses et 3- un engagement dans ce qui les passionne…  On voit bien Madeleine qui à la fois une grande capacité de réflexion, qui s’est épanouie dans le théâtre et le piano et s’est engagée à fond dans la politique!

Seulement le hic, c’est que ces caractéristiques, malgré les apparences, ne sont pas du tout garanties de succès. De nombreux zèbres accumulent des échecs, passent leur vie à essayer de s’adapter à leur milieu ou à se rebeller, voient les conséquences des choses à long terme et y crois à fond dans une lutte qui laisse les autres autour d’eux déroutés et essoufflés, perçoivent et déduisent, mais souvent sans pouvoir expliquer d’ou leur vient cette compréhension à tel point qu’ils en viennent à douter des leurs équilibre. Et c’est surtout vrai quand le milieu ne reconnaît pas la beauté de leurs capacités différentes. C’est la belle, mais dure réalité du haut potentiel qui est aussi un éloignement de la normale…. Un grand potentiel, mais sans mode d’emploi pour le faire épanouir en bonheur, car la réalité est tout sauf légère quand ont est un zèbre.

Et ce profil a la vive intelligence dérangent fait peur, il est courant que les zèbres en viennent à se convaincre qu’il sen doivent pas briller. Pire, ce phénomène est encore plus fort chez les filles (oui encore de nos jours!) alors que la pression sociale attend une autre attitude de leur part. Il existe donc des femmes extrêmement intelligentes mais complètement camouflées et cherchant à ne surtout pas s’élever au-dessus des autres.

On voit bien cette souffrance dans le laborieux parcours de Madeleine… qui a finalement trouvé sa voie dans l’écriture! Car il y a une voit d’épanouissement pour les zèbres, qui commence par la reconnaissance de leur identité, de leur réalité pour la reprise de confiance dans leur potentiel si surprenant et dans l’intégration de la créativité et de l’engagement de manière adaptée dans leur vie.

 

Et si…?

En lisant ce texte, vous vous reconnaissez un peu??

Et si vous aussi vous étiez un zèbre???

Pour le savoir venez voir: Suis-je un zèbre?

 

>> Vous êtes ou pensez être un zèbre et vous souhaitez arriver à développer ce grand potentiel? Venez sur le groupe:

Découvrir son potentiel zébré
https://www.facebook.com/groups/397642227739401/